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6 avril 2015

Émile Devoir aimait aller au-devant des autres

Tant qu'être sur Ouest-France, je parcours les articles sur Ouistreham, et je tombe sur ça: L'asticot, c'était un principal nommé Devoir. Le poisson, outre le jour des obsèques, c'est pour les Bretonophiles. C'est du menu fretin, mais goûteux, à ce stade.

Notre correspondant d'Ouistreham s'est éteint samedi. Pendant dix ans, il fut le principal fort apprécié du collège Jean-Monnet.

Nécrologie

Ses amis, sa famille, se souviendront de son éternelle bonne humeur, de sa gentillesse, de ses chemises à fleurs. Les anciens élèves du collège d'Ouistreham, où il a été principal de 1991 à 2001, garderont en mémoire un chef d'établissement à l'écoute. Émile Devoir est décédé samedi matin. Il venait d'avoir 72 ans et se battait depuis plusieurs années contre le cancer, avec le courage et cette force qui le caractérisaient.

Né dans l'Orne, à Bellou-sur-Huisne, Émile a eu un parcours professionnel aussi riche que sa personnalité le laissait présager. Titulaire d'un CAP d'employé de bureau, il passe le concours d'entrée à l'école normale d'Alençon, puis une licence de lettres modernes en 1968.

Après six ans d'enseignement au Tchad, celui qui voulait tant découvrir les autres, et notamment les autres civilisations, choisit de rentrer en France et devient principal adjoint du collège de Condé-sur-Noireau, de 1976 à 1988, avant de devenir principal à Tinchebray, où il reste trois ans. En 1991, il rejoint Ouistreham, comme chef d'établissement du collège Jean-Monnet.

En 2011, Émile prend sa retraite. Il est alors décoré de la médaille de la ville d'Ouistreham. Mais il a trop d'énergie pour couler des jours paisibles chez lui. Ce choriste chevronné, président de la chorale Cantabile de l'Université inter-âges, prend la présidence de l'antenne de Caen de l'UIA. Correspondant local d'Ouest-France à Ouistreham depuis septembre 2013, il aimait raconter la vie de sa commune. Il connaissait la plupart des habitants et des jeunes qu'il a vu grandir.

Émile s'occupait toujours de savoir comment les autres allaient. Une manière pudique de ne pas s'épancher sur sa maladie. Au téléphone ou quand il passait dire bonjour à la rédaction, il était toujours enthousiaste. Et quand on lui demandait comment il allait, il vous regardait de ses yeux pétillants et répondait avec un grand sourire: « Tout va bien. »

« Comment parler d'Émile au passé ? Émile, c'était la vie et l'envie de vivre », s'émeut Marie-Caroline Damasse, elle aussi correspondante d'Ouest-France à Ouistreham. « Même épuisé par la maladie, il était toujours disponible, toujours prêt à aller à la rencontre des gens. Tout le monde l'aimait parce qu'il aimait les autres. »

À son épouse Jacqueline, son fils Franck, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous adressons nos très sincères condoléances.

Les obsèques d'Émile Devoir auront lieu mercredi 1er avril, à 16 h, au crématorium de Caen.

 

 

Tinchebray dans une nécrologie. Si c'est pas un signe ça....

Le perroquet, c'est au crématorium de Tinchebray qu'il faudrait le conduire.

Toponymie de Tinchebray (wikipedia)

Le toponyme est attesté sous les formes Tenerchebraium en 1100, Tenerchebraicum en 1107, a Tenechebrai en 1170, Trinchebray en 1417-1422 et Tinchebray au XVe siècle.

Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent qu'il s'agit d'une formation médiévale basée sur l'ancien français tenerge « obscur » et sur l'ancien français brai (gaulois bracus) « boue, marais ».

Ernest Nègre leur emboite le pas à quelques nuances près : langue d’oïl tenerge « ténébreux, sombre, sale » et brai « boue ».

René Lepelley parle lui du latin tenebrae « obscurité, ténèbres » et du gaulois braco, évoquant l'humidité.

Je vous ai prévenu qu'il faudra marcher dans la boue avant d'embarquer sur l'Obscur. J'avais dit "L'étroit seigneur", pour le bateau: c'est pareil.

Pêche à pied symbolique:

Bon, je vais voir s'il y a encore du poisson là-bas, dans l'Ouest-France. (Breton est né le 19 février: pas un poisson, lui. Moi, si)

Pas grand chose en fait: le chalutier Lucky qui prend feu, l'article sous les archives qui proclame: suivez l'étoile (festival de cinéma à Caen); Jumelage avec la ville de Lohr am Main. Lohr du Rhin, c'eût été mieux. Ville natale de Blanche-Neige, dit Wiki.

Ah! Une fête de la coquille le samedi 22 novembre. La capitainerie s'ouvre pour l'occasion.

Bon. La pêche peut pas toujours être bonne.

 

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